Au pays des Pitons

La Réunion est souvent décrite comme l’île intense. Les traileurs rêvent de la diagonale des fous, les randonneurs rêvent du GR R2 et les surfeurs rêvent des requins. Je profites du retour de beau papa à Mayotte pour une escapade de deux semaines sur l’île Bourbon. Je projette sa traversée en itinérance et en autonomie pour marcher sur les traces de mes parents.

La préparation de l’itinéraire est un mixte du GR R1 (Tour du Piton des Neiges), GR R2 (traversée de l’Ile), GR R3 (Tour du cirque de Mafate) et des conseils avisés des réunionnais. Étant seul, je décide de partir du Sud vers le Nord pour croiser les randonneurs. A posteriori les étapes du Sud étaient plus sauvage et l’accès à l’eau plus compliqué. Les parcourir en début de trek lorsque l’on est encore frais était une bonne idée. J’ai planifié les étapes à partir des temps indiqués dans le topo guide de la fédé de randonnée. Lorsque l’on est chargé comme un mulet les temps sont juste. Mes bivouacs sont déterminer par la présence de point d’eau.

Ici le soleil brule comme à Mayotte nous rappelant que nous nous trouvons sous les tropiques. Les réunionnais ont pour habitude de dire qu’il y a plus de 200 micro climats sur l’île. La météo est changeante d’un cirque à l’autre. La côte au vent (l’Est) prend en premier les nuages et les précipitations. Lorsque les nuages passent le verrou du cirque, un couvercle nuageux se créer à partir de 9h00 et il obstrue la vue mais permet d’être à l’abri du soleil. La chance a été de la partie, je n’ai pris que 3 averses… de nuit lorsque j’étais confortablement installé dans mon duvet.

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Les paysages sont comme le climat, variés d’une vallée/cirque à un autre. Je changeais plusieurs fois par jour d’ambiance.

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Le dernier des cirques traversés est le cirque de Mafate. Le paradis des randonneurs et des hélicoptères. Seul cirque non accessible en voiture, l’ensemble des villages nichés sur des Ilets sont ravitaillés en hélicoptère. La principale manne est liée à l’hébergement des randonneurs et des touristes. Un ballet incessant d’hélicoptère ne sert que le tourisme de masse dans un parc national! Je suis loin de ce standard. Je porte ma nourriture pour l’ensemble de mon trajet, je remporte mes déchets et je dors en bivouac sous la voute céleste.

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Malgrès l’éloignement du cirque de Mafate, j’ai été étonné de croiser plusieurs écoles.

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Mon village cout de cœur : Cayenne

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Ce voyage n’aurait pas de sens sans les rencontres au détours d’un chemin. alors quels fut ma surprise lorsque je rencontre des Grenoblois (encore des médecin 😉 ), des Mahorais (enfin mon prof de plongée) et des globe trotters.

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