Randonnées quand tu nous tiens…

Randonnées quand tu nous tiens…

11 novembre 2019 3 Par Anaëlle CHARRIAU-PERRET

Sur la lancée du Mont M’sapere de la semaine dernière, nous nous sommes aventurés sur un peu plus de sentiers de randonnées.

Avant l’arrivée de Marek et Sara, je m’étais rendue avec des amis au gîte du Mont Combani (en voiture). C’est un lieu calme et paisible dans la forêt, où l’on apprécie perdre son temps dans les hamacs en sirotant un verre de jus de fruit frais. La tenante du gîte m’avait alors expliqué qu’il n’existe pas de mauvaise rencontre sur les balades du secteur. Ce n’est pas tombé dans l’oreille d’une sourde !

Tranquillement le matin, doucement l’après midi…

Enfin j’ai surtout donné cette information à Marek. Accompagné de Thierry et avec Sara dans le dos, ils sont montés au gîte depuis le village de Tsararano.  Depuis le village, ils traversèrent d’abord des plantations de bananiers et des enclos pour zébus. Le sentier s’enfonça ensuite dans une végétation de plus en plus dense, coupant au plus court. Les lacets  en pente raide ne sont pas la spécialité locale !

Sara a apprécié la pause à l’arrive du gîte. Un chouette lieu pour prendre le goûter.

Pause goûter

Forts de cette expérience avec Sara, nous avons décidé de nous attaquer au sommet de l’Ile : le Mlima  (mont) Benara.

Pas besoin de mettre le réveil tôt puisque Sara se lève à l’horaire Mahoraise depuis 10j (5h30-6h00… voir plus tôt, gloups). Nous avons pourtant débuté la randonnée sur le tard car arrivés au départ le porte bébé était resté à l’appartement. Raté.

 Demi-tour.

1h30 plus tard mais à 10h00 nous voilà enfin à l’assaut du Mont. Il ne fait pas très chaud (30 °C) mais on avoisine les 100% d’humidité.  On transpire à  grosses gouttes. Le bruit  dans la forêt est assourdissant, principales coupables : des cigales qui vibrent à un niveau sonore impressionnant. C’est épuisant !

Du fait de notre faux-départ et de la chaleur, nous revoyons rapidement notre objectif à la baisse : On se contentera de l’antécime du Benara : le Mlima Bepilipili. En plus le nom est bien plus rigolo. Quelques litres de transpiration et des dizaines de piqûres de moustiques plus loin on finit par atteindre le sommet. La vue n’est pas extraordinaire  mais on est heureux de cet objectif accompli.

Sur le retour les makis jouent au-dessus de nos têtes dans les manguiers pour le plus grand plaisir de Sara. Ces lémuriens sont présents partout sur l’ile et sortent le plus souvent en fin d’après-midi. En se posant du balcon de la maison, on peut alors observer des dizaines de makis défiler sur le fil électrique, leur queue servant de balancier.

Ou est charlie : cherche le bébé Maki

Lors des balades, on peut également croiser des spécimens à 8 pattes. Impressionnantes par leur taille, elles ne sont pas venimeuses ! ouf !

Côté mer, Sara profites toujours autant de l’eau et Marek a commencé  son niveau 1 de plongée cette semaine. Un article sera dédié la semaine prochaine à ses aventures sous-marines !

Le patron de la palanquée Nicolas Rombaut

Kwaheri !