Great Ocean Road
Qui lu cru ! Rentrer au bout de deux mois sans fouler le sol Américain. Tout va si vite, tout change si vite !
C’est donc après avoir discuté avec Uwe, un cyclotouriste allemand que nous nous sommes décidés à prendre nos vélos pour faire cette fameuse Great Ocean Road. Le Covid 19 faisait alors notre bonheur : plus de touristes chinois sur le parcours, la route est libre !
C’est très facilement que nous avons pris le train pour nous sortir de Melbourne et enfourcher nos montures.
Très vite, le ton est donné. Ici le surf est roi. On en prend la mesure à Bells Beach, où se déroule chaque année une des plus importantes compétitions de surf : la rip curl pro surf.
Nous continuons notre chemin le long de magnifiques plages. On s’y arrête matin, midi et soir. L’eau a gagné quelques degrés par rapport à la Tasmanie. On arrive donc à y rentrer jusqu’aux genoux !
Il faut ensuite traverser la forêt du great ottaway national park avant de retrouver la mer. Pas si facile que de faire du vélo en regardant toujours vers la cime des eucalyptus, à la recherche des koalas ! On y croise aussi un nombre incalculable de perruches et d’oiseaux de toutes les couleurs. Loin des informations, on est bien loin des soucis …
Après 4j de vélos, nous gagnons la partie la plus connue de la Great océan Road. Les plages de sable laissent place à d’impressionnantes falaises rongées par la puissance des vagues. Les gens y font classiquement un road trip s’arrêtant de point de vu en point de vu. On fait souvent bien drôle impression en arrivant à vélo !
C’est beaux. Quoiqu’un peu trop fréquentée… Ah ! heureusement que tous les touristes chinois sont absent ! On en rigolait bien !
On rigole un peu plus jaune en récupérant les nouvelles concernant la situation en France. On commence alors à douter. Doit-on partir aux Etats-Unis ? doit-on rester en Australie ? On prend conseille, on réfléchit à des plans B.
Il reste 1j à pédaler mais pour ma part je profite de moins en moins. On se dégote encore quelques belles plages avant de rentrer sur Melbourne depuis Warrnambool en train.
1 semaine jour pour jour après notre départ, l’ambiance sur Melbourne est bien différente. Le Victoria à lui aussi été pris d’un vent de panique Co VID 19 : les rues se sont bien moins animées, les gens portent des masques et les rayons des supermarchés connaissent eux aussi des pénuries de papiers toilettes ! Signe avant-coureur que l’épidémie approche !!
Les nouvelles de Denver de la part du Air BNB ne sont pas très bonnes : les écoles ferment, les musés ferment et tous les nouveaux arrivants sont soumis à une quarantaine. Nous apprenons le confinement de le France. Comment ne pas penser que les Etats-Unis ne va pas se retrouver dans la même situation très rapidement ? Comment imaginer un voyage si on ne peut pas aller sur les sites touristiques ? Si les campings sont fermés ? Et si des mesures de confinement se mettent en place pendant notre séjour ?
Nous abandonnons donc l’idée de se rendre aux Etats Unis. Poursuivre en Australie ? C’est l’idée retenue. Mais le lendemain nous apprenons que les vols internationaux au départ de l’australie ne seront bientôt plus assurée.
La décision est prise… Nous rentrons…
Les jours suivant nous « confortent » dans cette solution. Le Colorado et la Californie sont confinées. L’Australie semble bientôt se diriger dans ce sens.
Voilà, maintenant tous les jours passés en attente du vol sont des jours gagnés sur le confinement en France.
Zoo, dernier jeux dans le sable pour Sara. La tête est un peu ailleurs, mais comme le mot est à la solidarité, on profites aussi pour vous !!
La vie est ainsi, tout va si vite… Espérons que, tous ensembles, nous sortons aussi vite de cette crise !! Soyons solidaire, redonnons le sens au temps, à l’ennuie et à la patience. On va y arriver !
Et à bientôt pour d’autres aventures !
Au moins Sara fait plaisir à voir! Souriante, profitant de vos dernières belles journées!
Je suis de tout coeur avec vous pour l’étape plus rude qui va commencer et, déjà à l’avance, merci à toi Anaëlle ainsi qu’à tous tes collègues. Même si la vie de famille va prendre une autre tournure, qu’elle soit pour vous un soutien en cette période.
Bises à tous les trois,
Geneviève
Quel dommage de ne pouvoir aller jusqu’au bout de votre projet 🙁 ! Mais c’est vrai qu’on vie une drôle de période…
Merci de nous avoir fait rêver et voyager avec vous ces derniers mois (bon, sauf les côtes à vélo, j’avoue…).
Grosses bises a tous les 3, bon retour ( à Grenoble ?)
Coucou,
Ce sera pour mieux repartir !
On va avoir grandement besoin de tes compétences ici Anaëlle…
Gros bisous à tous les 3
J’espère pas de trop! Mais oui direction les Urgences dès le 2 avril
On est vraiment désolés que ce beau projet se termine si vite en eau de coronaboudin. Peut être trou été à vous l’occasion de continuer.. On aurait aimé vous accueillir comme il se doit à votre retour et ce n’est même pas possible😣